arcOpole

Témoignage : Grand Chambéry

Publié le 25 mars 2022 par Marie Tanneau

Marc Favreau du service Communication et Marion Granier du service Géomatique et Opendata de Grand Chambéry l'agglomération répondent à nos questions.


Nous devons faire connaître notre agglomération et ses actions aux élus, partenaires et concitoyens. Nous avons le devoir de porter un territoire qui s’affirme et présente ses missions, actions et compétences, dans une démarche de transparence. C'est par ces mots que le président de Grand Chambéry Philippe Gamen expose le rapport d’activités de Grand Chambéry 2020.



La réalisation est superbe, déclinée en 9 grand thèmes qui parlent directement à tous les administrés. Chaque sujet se découvre avec une grande facilité à travers un défilement d’informations alternant du texte, des graphiques, des illustrations, des vidéos et des cartes interactives.

Ce rapport d’activités qui est une obligation légale, est donc bâti sur une collection de 9 StoryMaps 

L’outil ArcGIS StoryMaps a été validé par le Directeur Général de Services. D’une part pour un résultat totalement numérique mais aussi pour les capacités de l’outil à bien valoriser le travail des agents et leur investissement ce qui était aussi une volonté du président.


Le plus souvent ce sont les services de l’information géographique qui exploitent cette application du système ArcGIS. Ici, au Grand Chambéry c’est le service de la Communication qui l’a mise en œuvre.

Des explications nous sont données par Marc Favreau du service Communication et Marion Granier du service Géomatique et Opendata.


Marc, comment avez-vous eu connaissance de l'application ArcGIS StoryMaps ?

La direction de la Communication de Grand Chambery a l’habitude de collaborer avec le Service Géomatique qui est le détenteur de la donnée cartographique et la carte est une réelle plus value pour communiquer avec le grand public comme avec les services internes. Le Service Géomatique est un partenaire de choix dès lors qu’il y a un besoin de cartographie.

J’ai été sensible à une des présentations des outils du SIG et particulièrement les story maps. J’ai perçu l’occasion de communiquer autrement, d’ajouter une alternative à nos méthodes, habitudes et outils.


Le Service géomatique avait ouvert un compte pour Marc qui a pu aller se frotter à l’outil ArcGIS StoryMaps, celui pour raconter des histoires. Marc n’est pas un novice en informatique et en nouvelle technologie, c’est un webmaster rodé sur ces sujets et naturellement affuté. Mais il affirme que "l’outil est très abordable, qu’on trouve toutes les documentations pour s’autoformer, que les exemples de story map ne manquent pas pour parfaire son inspiration" … tout semble à portée de clics pour faire une communication moderne en pleine autonomie pour un webmaster … 

Marion nous confirme avoir dû fabriquer quelques cartes dans le cadre de ce projet. Il y a deux cas de figure ; la donnée géographique existe déjà et peut être exploitée à travers une application interactive de la plateforme ArcGIS. Notre service s’en occupe. La donnée existe mais n’est pas géographique, elle devra alors être exploitée d’une manière plus traditionnelle mais l’échange est néanmoins engagé entre la Communication, le service détenteur de la donnée et l’Information Géographique pour étudier l’opportunité que cette information devienne géographique. Emettre le souhait ne signifie pas forcément qu’il sera suivi des faits mais régulièrement la démarche aboutie. Nous avons tous intérêt à apporter la dimension géographique à une donnée dès que c’est possible.


Pour mettre en œuvre un tel rapport, l’investissement en temps le plus important reste les démarches auprès des services pour le recueil des informations et la reprise des données brutes pour les rendre compréhensibles et lisibles. Plus de 80% pour la collecte, moins de 20% pour la confection de la story map. Mais cette approche tout numérique à d’autres avantages. Ainsi il n’y a pas les allers-retours incessants pour la mise en page et l’impression. Par rapport à l’ancien process de fabrication, la version en ligne est bien plus souple et efficace pour modifier / mettre à jour une information, pour ajuster une communication, pour ajouter une illustration. D’autant que repartir avec l’outil numérique et de la version numérique existante, constitue une économie de temps parce que le canevas est existant et parce que la connaissance de l’outil est acquise.


Du coup, l’opération va-t-elle être rééditée ?

Marc précise : L’outil est impressionnant, sensationnel même, bluffant. Alors oui il est d’ores et déjà acquis de rejouer l’opération et de publier le rapport plus tôt dans l’année. Et il est envisagé d’aller plus loin et de profiter pleinement des évolutions du logiciel à travers ses mises à jour mensuelles. Tout comme il est prévu de faire le rapport annuel obligatoire sur les déchets à la façon storymap.



Alors pourquoi cet entretien mené par arcOpole ?

Parce que c’est encore trop rare qu’une direction de la communication s’approprie la solution ArcGIS StoyMaps proposé par son service SIG et ce n’est pas aussi fréquent que les deux services soient de vrais partenaires. Souvent même, les services ne se parlent pas ou si peu, on constate des querelles de château, … et quand on suggère à Marc un petit mot pour ses homologues !!! 

Pouvoir profiter d'ArcGIS StoryMaps et ne pas s’en servir … ce n’est pas concevable. On est là sur une solution moderne, full Saas, compatible smartphone, accessible au sens du handicap, sans cesse en évolution, facile à prendre en main en auto-formation et intuitive pour les usagers.

Je vois même dans la story map un véritable outil de démocratisation facilitant l’accessibilité des données et la communication, interne comme externe. On pourrait même imaginer d’utiliser l’outil en lieu et place des présentations PowerPoint pour l’animation des conseils communautaires.

Chiche !



Merci à Marc Favreau du service Communication et Marion Granier du service Géomatique et Opendata pour leur disponibilité et ce partage d’expérience.

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